jeudi 4 août 2011
Voyage en Asie - jours 22 à 26
Par Webmasseur | jeudi 4 août 2011 à 04:12 | General
Indonésie, suite et fin (surtout fin).
Quatre jours sur Gili Gede, avant deux jours à Ubud. Et finalement décollage pour KL, enfin. Cette dernière semaine en Indonésie aura été mitigée. La guest-house des Français est un petit paradis, un cadre magnifique, sauf si on vient pour se baigner et/bronzer sur la plage. Y’a une plage, mais couverte de coraux morts à marée haute (et de 1 mètre de large, en plus), et dès que la marée descend elle révèle du corail bien vivant, très joli certes, mais pas exactement propice à un plongeon vertical.
Je ne parle même pas des bestioles qui peuplent ces coraux, tu les découvres à marée basse, y’a en particulier une énorme colonie d’oursins.
Quant à la baignade (à marée haute, donc, pour te mettre aussi vite que possible à l’horizontale), elle est assez vite découragée par de petites méduses qui te picotent gentiment. On avait senti les piqures, on a vu leurs auteurs quand on a (brièvement) fait du snorkeling.
Bon, sur une île tout est cher, surtout pour un coin aussi reculé que celui-ci… faut donc s’attendre à manger souvent la même chose (avec un plat différent chaque soir, quand même), qui coûtent plus que sur le continent. Enfin, continent, ici c’est pas le terme, sur l’île la plus grosse du coin. Mi-goreng, nassi-goreng, et on repart.
Bali est indoue, avec des temples et tout le tintouin. Le tintouin, c’est surtout quand ils dansent et chantent, on a pas assisté (trop cher, merde !), mais on a entendu, au début je pensais que quelqu’un essayait de piquer une bagnole. Indoue, donc. Mais Lombok, et Gili Gede, ben c’est musulman, muezzin compris, avec un summum le 1er août, premier jour du ramadan : toute la nuit à causer au micro, à faire défiler Madame et les gosses au micro, et quand tout ce petit monde était fatigué (ou mangeait, aussi), pas de problème : on branche la radio. Oui, la radio. La Rires et Chansons locale, en plus.
Bref, repos, retour sur Ubud (avec un bemo qui tombe en panne, on monte dans un second qui passe, on étaient déjà serrés dans le premier, alors je vous dis pas dans le second…que des locaux avec leurs trucs qu’ils vont vendre au marché, un gros moteur au milieu…très très typique, j’aime beaucoup)avec en permanence des gens qui essaient de te tirer du fric, pénible, mais pénible… dernier exemple, au moment de payer la guest-house, la nana nous sort une taxe de 10%...qu’elle se remet aussitôt là d’où elle l’a sortie… seuls trucs biens, on a presque tous nos cadeaux, et on a trouvé un très bon salon de massage. Deux heures à 130 000 roupies, massage, puis enveloppés dans une matière granuleuse qui sentait le bouillon de poulet, puis massés par un liquide qui sentait aussi le bouillon de poulet (sans doute du bouillon de poulet), puis douche, puis bain de fleurs.
Lendemain aéroport, passage prévu à Lion Air, comme c’était prévisible connaissant les Indonésiens, le gars de la fois précédente n’a rien fait, donc faut tout recommencer avec la dame qui est là, elle nous propose 50% avec le sourire, on se demande si on ne va pas finir par aller chercher les flics.
Bon, le seul flic qu’on a vu de près du séjour nous a souri en nous demandant « Taxi ? », donc ça va sans doute servir à rien, elle nous dit de revenir à 10h00, parce que Jakarta n’ouvre pas avant, on a un cheeck-in à 9h40, évidemment… elle nous propose donc d’aller à Djakarta. Ben voyons… on se fait donc avoir dans les grandes largeurs, on prend les 50%, et on quitte ce pays de merde.
Délestés de 150 000 roupies chacun de taxe d’aéroport, nous voilà dans l’avion qui nous secoue bien avant d’enfin rejoindre KL. L’Indonésie est un pays magnifique. Le trek dans la jungle, la rencontre avec les orangs outans restera un superbe souvenir. Mais les Indonésiens sont vraiment, vraiment casse-bonbons. Sofia a utilisé une image très juste pour exprimer notre ressenti : Super-Mario qui saute pour taper une brique avec la tête pour en faire sortir des pièces, et qui continue jusqu’à ce que la brique soit vide.
La brique, c'est nous. Faut dire aussi que certains touristes, en acceptant tout et n'importe quoi, empirent les choses.
Oui, j'ai fait court, mais l'Indonésie m'a vraiment gonflé, alors je vous épargne les suites de négociations pour payer le triple du prix normal au lieu du quintuple. En plus, je ne sais pas si quelqu'un me lit, alors... ;-)
Quatre jours sur Gili Gede, avant deux jours à Ubud. Et finalement décollage pour KL, enfin. Cette dernière semaine en Indonésie aura été mitigée. La guest-house des Français est un petit paradis, un cadre magnifique, sauf si on vient pour se baigner et/bronzer sur la plage. Y’a une plage, mais couverte de coraux morts à marée haute (et de 1 mètre de large, en plus), et dès que la marée descend elle révèle du corail bien vivant, très joli certes, mais pas exactement propice à un plongeon vertical.
Je ne parle même pas des bestioles qui peuplent ces coraux, tu les découvres à marée basse, y’a en particulier une énorme colonie d’oursins.
Quant à la baignade (à marée haute, donc, pour te mettre aussi vite que possible à l’horizontale), elle est assez vite découragée par de petites méduses qui te picotent gentiment. On avait senti les piqures, on a vu leurs auteurs quand on a (brièvement) fait du snorkeling.
Bon, sur une île tout est cher, surtout pour un coin aussi reculé que celui-ci… faut donc s’attendre à manger souvent la même chose (avec un plat différent chaque soir, quand même), qui coûtent plus que sur le continent. Enfin, continent, ici c’est pas le terme, sur l’île la plus grosse du coin. Mi-goreng, nassi-goreng, et on repart.
Bali est indoue, avec des temples et tout le tintouin. Le tintouin, c’est surtout quand ils dansent et chantent, on a pas assisté (trop cher, merde !), mais on a entendu, au début je pensais que quelqu’un essayait de piquer une bagnole. Indoue, donc. Mais Lombok, et Gili Gede, ben c’est musulman, muezzin compris, avec un summum le 1er août, premier jour du ramadan : toute la nuit à causer au micro, à faire défiler Madame et les gosses au micro, et quand tout ce petit monde était fatigué (ou mangeait, aussi), pas de problème : on branche la radio. Oui, la radio. La Rires et Chansons locale, en plus.
Bref, repos, retour sur Ubud (avec un bemo qui tombe en panne, on monte dans un second qui passe, on étaient déjà serrés dans le premier, alors je vous dis pas dans le second…que des locaux avec leurs trucs qu’ils vont vendre au marché, un gros moteur au milieu…très très typique, j’aime beaucoup)avec en permanence des gens qui essaient de te tirer du fric, pénible, mais pénible… dernier exemple, au moment de payer la guest-house, la nana nous sort une taxe de 10%...qu’elle se remet aussitôt là d’où elle l’a sortie… seuls trucs biens, on a presque tous nos cadeaux, et on a trouvé un très bon salon de massage. Deux heures à 130 000 roupies, massage, puis enveloppés dans une matière granuleuse qui sentait le bouillon de poulet, puis massés par un liquide qui sentait aussi le bouillon de poulet (sans doute du bouillon de poulet), puis douche, puis bain de fleurs.
Lendemain aéroport, passage prévu à Lion Air, comme c’était prévisible connaissant les Indonésiens, le gars de la fois précédente n’a rien fait, donc faut tout recommencer avec la dame qui est là, elle nous propose 50% avec le sourire, on se demande si on ne va pas finir par aller chercher les flics.
Bon, le seul flic qu’on a vu de près du séjour nous a souri en nous demandant « Taxi ? », donc ça va sans doute servir à rien, elle nous dit de revenir à 10h00, parce que Jakarta n’ouvre pas avant, on a un cheeck-in à 9h40, évidemment… elle nous propose donc d’aller à Djakarta. Ben voyons… on se fait donc avoir dans les grandes largeurs, on prend les 50%, et on quitte ce pays de merde.
Délestés de 150 000 roupies chacun de taxe d’aéroport, nous voilà dans l’avion qui nous secoue bien avant d’enfin rejoindre KL. L’Indonésie est un pays magnifique. Le trek dans la jungle, la rencontre avec les orangs outans restera un superbe souvenir. Mais les Indonésiens sont vraiment, vraiment casse-bonbons. Sofia a utilisé une image très juste pour exprimer notre ressenti : Super-Mario qui saute pour taper une brique avec la tête pour en faire sortir des pièces, et qui continue jusqu’à ce que la brique soit vide.
La brique, c'est nous. Faut dire aussi que certains touristes, en acceptant tout et n'importe quoi, empirent les choses.
Oui, j'ai fait court, mais l'Indonésie m'a vraiment gonflé, alors je vous épargne les suites de négociations pour payer le triple du prix normal au lieu du quintuple. En plus, je ne sais pas si quelqu'un me lit, alors... ;-)